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La marche méditative…



Je suis une personne matinale. Même si je me couche tard le soir, je me lève tôt, très tôt et souvent avant beaucoup de gens. Ce matin, c’est avec le premier chant des oiseaux que je me suis réveillée. Un chant agréable, doux et paisible. Aucun autre bruit ne se faisait entendre dans le quartier. Alors doucement, je me suis levée. Après avoir nourrit et câliner mes chats (j’en ai 3), je suis allée prendre un peu d’air dehors dans ma cour. J’ai fait le tour du jardin pour voir la progression du réveil de certaines plantes.


Puis, l’idée m’est venu d’aller marcher dans le quartier pour méditer en marchant. Je le faisais plus régulièrement l’an passé, mais depuis l’automne dernier, je suis dans une période plus d’introspection et de ralentissement. C’est ok quand ça arrive. Et ça arrive à tout le monde par moment. On a tous des hauts et des bas. Il faut juste les accueillir quand ça arrive et le respecter.


Au début de la marche, je fixais mon attention sur ma respiration de façon à ce qu’elle soit régulière, lente et profonde et lui permettre de garder le rythme. Puis, lentement, mes yeux ont commencé à regarder mon environnement, les terrains dans le quartier, les maisons. Car hier était un soir d’orage fort, il y avait donc quelques débris de branches et de feuilles dans la rue et sur les terrains. Et ce qui m’a frappé le plus c’est les fenêtres des maisons. Elles étaient toutes fermées, ou presque. J’en ai vu seulement une qui avait les fenêtres d’une pièce ouverte. Et le dénominateur commun : les thermopompes !


En effet, presque tous ont des thermopompes et gardent leurs fenêtres fermées en tout temps. Ou du moins, ce matin elles l’étaient toutes. Et pourtant, quoi de mieux pour les maisons de s’aérer durant la nuit. En plus, ça permet de dégager les voies respiratoires. Une fenêtre permet de faire changer beaucoup plus d’air dans une maison qu’un système de ventilation. C’est bien pour le jour, surtout lors de températures plus chaudes mais ce matin, la température était parfaite. Pas trop chaud, pas trop froid. Et on a super bien dormi les fenêtres ouvertes.


J’en suis venu à la réflexion des derniers mois qui viennent de passés. On s’entend, c’est mon opinion et il n’y a probablement pas eu d’études scientifiques sur le sujet… mais bon, ma logique vous dirait que rester dans une maison où il n’y a pas suffisamment de changement d’air favorise les infections respiratoires. Prendre l’air est bon pour la santé. Ça, c’est scientifiquement prouvé. Alors pas besoin de chercher plus loin. Un bon vendeur de thermopompe vous dira surement que son système est bien mieux et il vous donnera pleins de bonnes raisons. Et c’est vrai, du moins en partie. Il est important de faire une bonne ventilation pour permettre le changement de façon régulière aussi. Ça évite de toujours refaire circuler l’air de la maison et permet aux éléments pathogènes de votre maison de sortir aussi.


Mais bon, revenons à la marche. J’ai décidé d’aller marcher dans le boisé près de chez moi. Pour être encore plus dans le chant des oiseaux, le bruit des feuilles qui ruissèlent encore les gouttes de pluie de la veille, le bruit de mes pas dans le sentier. C’était vraiment très agréable. En plus, l’air frais et l’humidité de la veille m’a permis d’être dans le brouillard ce matin. Pas trop épais mais juste assez pour me sentir enveloppé dans un espace hors du temps. L’air frais est agréable et je sens que mes poumons et mes voies respiratoires s’ouvrent encore plus. Je suis une personne avec plusieurs allergies, et ce matin, il y avait trop d’humidité pour qu’il y ait du pollen dans les airs. Alors c'était parfait pour moi.


La méditation arrive dès qu’on arrive à rester centrer dans le moment présent. Pas besoin d’être en transe ou de faire des visualisations. Juste être en contact avec soi, tout en étant en contact avec son environnement. Observer ses pensées, ses gestes, son environnement. Ne faire qu’un avec tout ce qui nous entoure et avec nous aussi. Mais dans l’instant présent. Pas hier, ni demain ou plus tard. Juste maintenant. Calmer le (ou les pour certains) hamster qui s’agite pour lui montrer ce qui se passe maintenant. Et ce n’est pas toujours évident à faire mais avec de la pratique tout le monde peut y arriver.


Durant ma marche, je me suis arrêter dans une zone où il y a un belvédère. De cet endroit on peut normalement observer la rivière en contrebas, mais pas aujourd’hui, pas avec ce brouillard. Mais le cours d’eau qui se jette dans la rivière, et bien on l’entendait très bien. Je suis donc allée voir sur le bord de la coulée. La chute, qui normalement est très légère, coulait à pleine capacité avec vigueur et force. Et je l’apercevais aussi. Ce qui est habituellement très difficile puisque la végétation cache une grande partie de la chute. Et je me suis arrêter quelques instants pour écouter. Juste me déposer dans le bruit de cette cascade d’eau qui grondait. J’aurais pu m’y perdre pendant plus longtemps encore. C’est la beauté de l’instant présent.


Alors je réalise à quel point la marche méditative est tellement bénéfique pour apaiser le mental, le corps et l’esprit. Et le matin, la plus belle magie est le silence de l’activité humaine. Juste le bruit de la nature, de mes pas et de ma respiration. Alors, si la méditation est difficile pour vous en posture du lotus, essayer d’aller marcher !

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